tvplusafrique

Sante

DNI: SIX SAMU SOCIAUX À LIBREVILLE, DEUX À AKANDA ET DEUX À OWENDO

7f29a32711e0e644589a.jpg
Le rapport de la sous-commission Bien-être social, a préconisé la mise en place d’un SAMU Social dans chaque arrondissement de Libreville.

Le rêve est permis. Le Dialogue National Inclusif doit permettre de placer les fondations d’un nouveau Gabon. Parmi les conclusions qui tenaient les Gabonais en haleine à l’issue du DNI, figuraient celles qui sont liées à la question de la santé. Les Gabonais sont très attentifs à tout ce qui concerne la santé. Les Gabonais au plus haut point par les questions liées à l’hôpital. Leur souhait c’est de bénéficier des soins de santé qui puissent satisfaire leurs besoins. Selon les conclusions du Dialogue National Inclusif, les Gabonais souhaitent que l’Etat implante le SAMU Social dans chaque arrondissement de la capitale et des chefs-lieux de province. Pour la ville de Libreville, on aurait donc six établissements de Samu Social à Libreville. Akanda aurait deux Samu Sociaux, et Owendo SAMU Social. Akanda et Owendo ayant chacun deux arrondissements. 

Venir aux petits soins des indigents 

Il s’agirait de rapprocher beaucoup plus les maisons des soins de santé et les personnels de santé des populations plus ou moins démunies. Les Gabonais pensent que c’est l’un meilleurs moyen d’avoir des soins quasiment gratuits. Cela faciliterait la tâche au malade de se faire soigner à proximité de son domicile. 

La construction des SAMU Sociaux dans tous les arrondissements donnera aussi la possibilité de prendre rationnellement en charge les indigents des abords des quartiers que les hôpitaux publics ne peuvent pas accueillir. 

Ces établissements SAMU Sociaux viendraient par ailleurs désengorger les Centres hospitaliers universitaires et alléger le travail des personnels de santé de ces centres universitaires qui disent être saturés par la charge de travail que les patients leur donnent. Beaucoup de patients trouvent souvent long et compliqué le déplacement vers l’hôpital. Le Samu Social dans chaque arrondissement est une réponse à cet écueil. L’automédication est souvent le seul choix qui leur reste. Les SAMU Sociaux peuvent aussi réduire le fléau de l’auto médication. Ces lieux d’accueil feront aussi que ceux qui redoutent l’hôpital traditionnel puissent se retrouver plus facilement. 

Ce qui n’a pas été dit c’est comment le Gabon pourrait parvenir à cet objectif alors qu’il manque encore des boîtes d’aspirine dans les hôpitaux gabonais. Les commissaires ont-ils voulu proposer pour proposer ? 

 

 

Par Pamphile EBO

Top Articles